Private Equity
Choisir le bon véhicule d'investissement pour défendre sa position concurrentielle.
Le Private Equity ou capital-investissement consiste à investir dans le capital de sociétés non cotées à différents stades de leur développement. Il séduit de plus en plus les particuliers. Cette classe d’actifs constitue en effet une solution de diversification patrimoniale au couple risque-rendement intéressant. Pour conseiller au mieux vos clients, cette formation vous permet d'en maîtriser le cadre juridique et fiscal et la dernière actualité sur ELTIF 2.0.
- Développer une compréhension globale des spécificités luxembourgeoises du Private Equity et notamment l’utilisation de véhicules réglementés et non réglementés
- Responsables financiers, juristes, avocats, domiciliataires, comptables, custodian officers, sales managers, auditeurs internes, compliance officers...
Comprendre et appréhender le rôle joué par le Luxembourg sur le marché du Private Equity
- Faire le point sur les tendances. Analyser les évolutions sectorielles luxembourgeoises et internationales. Discussions pratiques et illustrées à chaque étape des présentations.
L’environnement réglementaire : Cerner le rôle et les fonctions des principaux acteurs
- Panorama de la reglementation applicable
- AIFMD
- Lois produits (SICAR, SICAV
- Mifid
- Directive sur la distribution transfrontalière des organismes de placement collectif
- Les fonctions et responsabilités des différents acteurs
- AIFM /gestionnaire de portfeuille/ Conseiller en investissement
- Adminsitrateur centrale, dépositaire, Auditeurs, Valorisateur Externe
- La question de la valorisation des actifs dans un environnement de PE et son impact sur la documentation du fonds
- Les différentes parties prenantes dans le cadre de la valorisation
L’environnement fiscal : cerner les principes fiscaux majeurs régissant la structuration des fonds d’investissements
- L’objectif de la neutralité fiscale pour les plateformes d’investissements
- Les nuances fiscales à maîtriser pour la structuration d’un fonds
- Les principaux aspects fiscaux à appréhender au niveau des investisseurs, du fonds lui-même, de la chaîne de détention ainsi qu’au niveau des actifs cibles
Regards croisés réglementation et fiscalité : maîtriser les aspects juridiques, réglementaires et fiscaux
- Maîtriser la loi du 12 juillet 2013 relative aux gestionnaires de fonds d'investissement alternatifs (GFIA)
- Comprendre la structuration des SICAR, FIS, FIAR et des SOPARFI, SCSp et leurs spécificités
- Focus sur l’ELTIF 2.0 et l’engouement pour la démocratisation des fonds PE
- Analyser l’environnement réglementaire et mesurer le rôle joué par la CSSF
- Maîtriser la fiscalité pour :
- la mise en place de la structure d’investissement ;
- la gestion de la structure pendant la détention des actifs ; et
- la sortie des investissements du fonds
- Maîtriser la technicité des directives fiscales européennes et leur impact sur les structures fonds
- Revoir les processus clés du cycle de vie d'un investissement de son acquisition à sa revente
La communication aux investisseurs et aux autorités de contrôle
- Vue d’ensemble du reporting requis
- Les comptes annuels et le rapport d’activité
- Le reporting aux investisseurs (dont EVCA reporting guidelines).
Le Private Equity, ou capital-investissement, séduit de plus en plus les investisseurs, et pour cause : il offre des opportunités de diversification patrimoniale attractives. Mais pour en tirer pleinement parti, il faut comprendre les spécificités luxembourgeoises, y compris les dernières évolutions réglementaires. La formation Private Equity d'ABILWAYS vous permettra de maîtriser les rouages de ces véhicules d'investissement pour conseiller au mieux vos clients. Que vous soyez novice ou professionnel expérimenté de la finance, découvrez les compétences clés à acquérir pour exceller dans ce secteur porteur.
Les fondamentaux du Private Equity au Luxembourg
Le Luxembourg joue un rôle clé dans l'industrie mondiale du Private Equity. Pour comprendre pourquoi, il faut savoir que le Private Equity consiste à investir dans des entreprises non cotées en bourse, souvent à fort potentiel de croissance. Le pays bénéficie d'un cadre réglementaire robuste et d'une stabilité politique.
Ajoutons à cela une grande expertise financière, et nous avons une juridiction de choix que nombre de fonds d'investissements “private equity” choisissent pour s'établir : 19 des 20 plus grandes maisons de private equity sont présentes au Luxembourg, de Blackstone à Amundi.
Ces investissements peuvent se faire à différents stades de développement des entreprises, de la jeune pousse innovante à la PME mature en passant par les sociétés en difficulté. Pour ce faire, les investisseurs ont à leur disposition une large palette de véhicules, réglementés ou non. Parmi les structures réglementées phares au Luxembourg, on trouve :
- La SICAR (Société d'Investissement en Capital à Risque), dédiée au financement de sociétés innovantes, comme une start-up technologique par exemple,
- Le SIF (Fonds d'Investissement Spécialisé), qui est plus libre. Il offre une grande flexibilité en termes de stratégie d'investissement et d'actifs éligibles, permettant par exemple d'investir dans l'immobilier ou les infrastructures.
Côté véhicules non régulés, la SOPARFI (Société de Participations Financières) et la SCSp (Société en Commandite Spéciale) sont fréquemment utilisées pour héberger des opérations de Private Equity.
Il y a donc un grand nombre d'outils juridiques possibles pour réaliser des investissements. Mais au-delà des aspects structurels, il faut aussi bien comprendre le rôle de chaque intervenant. Du gestionnaire qui sélectionne les investissements au dépositaire qui assure la garde des actifs, en passant par l'administrateur central qui gère la vie du fonds au quotidien et l'auditeur qui certifie les comptes, chacun a ses responsabilités propres.
Décrypter cet écosystème riche vous permettra de mieux appréhender la mécanique des fonds d'investissement et de dialoguer efficacement avec tous les acteurs. C'est un peu comme dans une pièce de théâtre : pour apprécier la pièce, il est utile de bien identifier les rôles et les interactions entre les différents personnages !
Vous l'aurez compris : une vue d'ensemble des fondamentaux du Private Equity luxembourgeois est une étape indispensable, que la formation ABILWAYS vous fera parcourir pas à pas. De quoi poser des bases solides pour appréhender sereinement la suite du voyage !
Maîtriser l'environnement réglementaire et fiscal
Réglementation et fiscalité forment le duo incontournable de tout professionnel du Private Equity. Au Luxembourg, cet environnement légal est en constante évolution pour s'adapter aux transformations du secteur.
La directive AIFM, un incontournable
Commençons par parler de la directive AIFM qui régit les gestionnaires de fonds d'investissement alternatifs depuis 2013. Les AIFM ou “Alternative Investment Fund Managers” sont tout simplement les gestionnaires des fonds de private equity.
Concrètement, la directive AIFM fixe un cadre européen harmonisé concernant l'agrément, les activités et la transparence des gestionnaires. L'objectif est simple : renforcer la protection des investisseurs et la stabilité financière. Un peu comme un code de la route commun qui s'appliquerait à tous les conducteurs européens.
SICAR, SIF : des véhicules complémentaires
Mais le Private Equity luxembourgeois ne se résume pas à l'AIFM. Il existe également la loi SICAR (Société d'Investissement en Capital à Risque) et la loi SIF (Fonds d'Investissement Spécialisé), qui offrent des cadres complémentaires Ces deux lois fixent des spécificités en termes d'actifs éligibles, de règles d'investissement ou encore de liquidité.
Par exemple, la loi SICAR indique que l’utilisation d’un fonds SICAR est réservée au financement d'entreprises non cotées présentant un certain risque, comme par exemple une start-up de recherche médicale en phase d'amorçage. Le SIF, quant à lui, est plus flexible et permet d'investir dans une grande variété d'actifs, des actions aux matières premières en passant par les hedge funds.
Bien connaître ces différents véhicules vous permettra de choisir la structure la mieux adaptée à chaque projet d'investissement. C'est un peu comme choisir le bon outil dans sa boîte à outils.
L'ELTIF 2.0, pour démocratiser le Private Equity
L'actualité réglementaire au Luxembourg est aussi marquée par l'émergence de l'ELTIF 2.0, le fonds européen d'investissement à long terme nouvelle génération. Son ambition est assez forte : permettre à un plus grand nombre d'épargnants d'accéder à des placements longs comme le capital-investissement, tout en finançant l'économie réelle (PME, projets d'infrastructure, immobilier...).
Concrètement, un particulier pourrait ainsi investir dans un portefeuille de PME innovantes via un ELTIF. La différence est que l’ELTIF aura un “ticket d'entrée” plus abordable que les fonds de Private Equity classiques, généralement inaccessibles pour moins de 100 000€. C’est une véritable opportunité pour démocratiser cette classe d'actifs.
La neutralité fiscale, un objectif clé
Côté fiscalité, la neutralité est le maître-mot. Il s'agit de s'assurer que l'imposition ne se fasse qu'au niveau des investisseurs, sans “double imposition” des revenus aux étages inférieurs (le fonds lui-même, ensuite les sociétés dans lesquelles il investit...).
Prenons un exemple concret : imaginons un fonds de Private Equity luxembourgeois qui investit dans une PME française. L'objectif de neutralité fiscale vise à ce que les plus-values réalisées par le fonds ne soient taxées qu'une seule fois, dans les mains des investisseurs du fonds. Cela implique de maîtriser les mécanismes des conventions fiscales entre pays.
Un vrai casse-tête qui nécessite de jongler avec les directives européennes comme la directive Mère-Fille (qui exonère de retenue à la source les dividendes entre sociétés d'États membres) ou encore la directive Intérêts-Redevances (qui exonère les paiements transfrontaliers d'intérêts et redevances).
Vous avez un doute sur un point réglementaire ou fiscal ? La formation ABILWAYS sera l'occasion idéale d'obtenir des réponses d'experts à vos questions les plus pointues. De quoi prendre un temps d'avance et sécuriser vos pratiques
Les bonnes pratiques opérationnelles et de reporting
Maîtriser les aspects structurels, réglementaires et fiscaux du Private Equity est un excellent début. Mais pour passer à la vitesse supérieure, rien ne vaut la connaissance des bonnes pratiques opérationnelles qui font le quotidien des professionnels du secteur.
Les 3 étapes de la vie d'un investissement private equity
Le cycle de vie d'un investissement en capital se décompose en trois grandes étapes : l'acquisition, la détention et la cession. Chacune a ses enjeux et ses process spécifiques.
Prenons un exemple concret : l'acquisition d'une PME par un fonds de Private Equity. Avant d'investir, le fonds va réaliser une “due diligence”, c'est-à-dire passer la cible au crible pour en identifier les forces, les faiblesses et les risques. C'est un peu comme faire expertiser une maison avant de l'acheter.
Une fois l'investissement réalisé, place à la phase de détention. Le fonds va alors accompagner la PME dans son développement, en siégeant à son conseil d'administration et en lui apportant son réseau et son expertise. L'objectif ? Créer de la valeur pour préparer la sortie.
Justement, la cession est le dernier acte de cette pièce. Le fonds peut “sortir” de différentes manières : introduction en bourse, vente à un industriel, à un autre fonds... L'art est de choisir le bon timing et le bon acheteur pour optimiser son retour sur investissement.
De la due diligence initiale au pacte d'actionnaires en passant par les mécanismes de sortie, il est essentiel d'adopter les réflexes adéquats à chaque phase du deal. C'est tout un savoir-faire que la formation ABILWAYS vous transmettra.
La valorisation d’un investissement
Dans le Private Equity, la valorisation est le sujet le plus épineux. Il cristallise de nombreux enjeux. Comment estimer la valeur d'une entreprise non cotée ? Différentes méthodes existent, de l'approche patrimoniale (basée sur les actifs) à l'approche par les flux (qui actualise les bénéfices futurs).
Le choix de la méthode dépendra de nombreux paramètres : secteur d'activité, stade de développement, rentabilité... Autant d'éléments à analyser finement pour arriver à une “fair value”, autrement dit une valorisation équitable qui reflète au mieux la réalité économique.
Autre question : qui réalise cette valorisation ? Le gérant du fonds, un expert indépendant ? Là encore, les pratiques diffèrent, notamment pour prévenir les conflits d'intérêts. En la matière, les principes édictés par l'IPEV (International Private Equity Valuation) font référence.
Comme vous le voyez, l'exercice est complexe. Mais pas de panique : en formation, vous aurez l'occasion de décortiquer des cas concrets de valorisation. Une expérience unique pour progresser sur ce sujet passionnant.
Le reporting et la relation investisseurs
Autre élément critique : le reporting aux investisseurs. Cet exercice de transparence est encadré par des guidelines précises, à l'image des recommandations de l'EVCA (European Private Equity & Venture Capital Association).
Dans un reporting d’investissement, il y a plusieurs aspects : le reporting financier (valorisation des actifs, performance du fonds...), le reporting extra-financier (impact environnemental et social des participations...), les commentaires de gestion... Cela fait beaucoup d'informations cruciales à produire dans les règles de l'art.
L'enjeu est double : rendre des comptes de manière claire et pédagogique, mais aussi nouer une relation de confiance dans la durée avec ses investisseurs. C'est particulièrement vrai dans le non coté, où les tickets d'entrée sont élevés et les durées d'investissement longues. Le reporting est alors le cordon ombilical entre le fonds et ses souscripteurs…
Un dialogue permanent avec le régulateur
Enfin, on ne peut pas évoquer les bonnes pratiques sans parler de la gestion des relations avec le régulateur luxembourgeois, la CSSF (Commission de Surveillance du Secteur Financier) ?
Obtenir son agrément, se plier à ses reportings, se préparer à ses contrôles… La vie d'un fonds de Private Equity est rythmée par les interactions avec le gendarme financier. Mieux vaut connaître les exigences réglementaires sur le bout des doigts pour assurer un dialogue constructif.
Là encore, la formation ABILWAYS vous donnera toutes les clés pour aborder ces sujets techniques avec sérénité. Car une relation fluide avec le régulateur, c'est la garantie de pouvoir se concentrer sur son cœur de métier : bâtir un portefeuille performant.
Vous l'aurez compris : le Private Equity est un univers fascinant qui concentre de nombreux défis opérationnels. Valorisation, reporting, relation avec le régulateur… Autant de savoir-faire pointus à acquérir pour exceller dans ce métier.
Vous souhaitez peaufiner votre expertise et devenir un véritable couteau suisse du Private Equity ? Ne manquez pas la formation dédiée d'ABILWAYS. En 2 jours intensifs, elle vous apportera toutes les clés techniques, réglementaires et pratiques pour exceller dans ce secteur exigeant. De quoi booster votre employabilité et donner un coup d'accélérateur à votre carrière.